18 nov. 2025
(résiliermonbail.fr x kelvin°)
Depuis 2025, le cadre réglementaire autour des passoires thermiques s’est durci : les logements classés G sont désormais considérés comme non décents et sortent progressivement du parc locatif. Pour les bailleurs, administrateurs de biens et agences, ce n’est pas qu’un sujet réglementaire : c’est un sujet de revenus, de vacance locative et de churn locataire.
Dans ce contexte, deux questions reviennent en boucle :
Comment éviter de découvrir trop tard le départ d’un locataire excédé par le confort thermique ou ses charges ?
Comment prioriser les travaux sur un parc parfois très hétérogène, sans y laisser toutes ses marges ?
C’est précisément à la croisée de ces enjeux que se rencontrent résiliermonbail.fr, spécialiste de la résiliation de bail en ligne, et kelvin°, plateforme qui simule et chiffre des scénarios de rénovation énergétique à grande échelle.
1. Ce que révèlent les résiliations de bail : des signaux faibles à prendre au sérieux
Côté locataire, résilier son bail n’est jamais anodin.
Les retours terrain montrent que plusieurs facteurs se combinent :
Inconfort thermique : froid l’hiver, surchauffe l’été, pièces “inhabitables”.
Factures d’énergie difficilement soutenables, particulièrement dans les logements mal isolés.
Sentiment de “logement dépassé”, en décalage avec le niveau de loyer.
Et, plus récemment, une plus grande conscience du DPE et des classes E/F/G.
Des services comme resiliermonbail.fr voient passer au quotidien des préavis liés à ces situations : la plateforme permet aux locataires de générer et d’envoyer leur lettre de préavis en recommandé électronique, 100 % conforme à la loi du 6 juillet 1989, en quelques minutes.
Pour un bailleur ou un gestionnaire, ces résiliations sont :
un coût direct (vacance, remise en état, remise en location),
et un indicateur de risque : si un logement “énergivore” fait fuir un locataire, il en fera fuir d’autres.
L’enjeu n’est donc pas seulement de gérer proprement la résiliation, mais d’anticiper les départs liés à la qualité thermique des logements.
2. Identifier les logements à risque dans votre parc
Avant de lancer des travaux “au feeling”, il est essentiel de savoir où agir en priorité.
2.1. Cartographier le risque DPE
La première étape consiste à :
recenser les logements classés E, F, G,
intégrer les échéances réglementaires (interdiction progressive de louer, gel des loyers, etc.),
croiser ces données avec vos indicateurs métier : vacance, niveau de loyer, tensions locataires.
Cette vision globale permet d’identifier :
les biens “à surveiller” (DPE limite, locataires déjà sensibles aux charges),
les bombes à retardement (G très énergivores, chauffés à l’électrique, loyer déjà sous pression).
2.2. Simuler les scénarios de travaux et leur impact
C’est là qu’intervient kelvin° : plutôt que de parler de “travaux” de manière abstraite, la plateforme permet de simuler différents scénarios de rénovation (isolation, changement de système de chauffage, menuiseries, etc.), d’en mesurer l’impact sur :
la classe DPE,
le confort thermique,
et un ordre de grandeur de budget.
En pratique, cela permet à un bailleur de répondre à des questions très opérationnelles :
Si je traite d’abord ces 20 logements, combien de passoires thermiques sortent du parc ?
Quel est l’impact sur mon risque de vacance ?
Quels scenarii de travaux sont les plus efficaces en €/kWh économisé ou en “sauts de classe” ?
3. De la réaction à la prévention : structurer un parcours “anti-churn locataire”
Réduire les départs liés au confort ou au DPE suppose de passer d’une gestion purement réactive à une approche structurée.
3.1. Suivre les signaux faibles côté locataires
Les équipes de gestion peuvent suivre quelques indicateurs simples :
augmentation des réclamations liées au froid / à la facture,
demandes répétées de travaux dans les mêmes logements,
préavis qui mentionnent explicitement le confort ou le niveau de charges.
Les outils de résiliation en ligne comme résiliermonbail.fr permettent, côté locataire, une démarche simple et rapide ; côté bailleur, ils peuvent faire émerger des motifs récurrents de départ, utiles pour piloter la stratégie patrimoniale.
3.2. Outiller les équipes avec des scénarios chiffrés
Pour un gestionnaire, discuter “travaux” avec un propriétaire ou un comité d’investissement est beaucoup plus simple quand on dispose de :
scénarios concrets (travaux A / B / C),
un impact estimé sur le DPE et la valeur du bien,
un budget indicatif.
C’est exactement ce que fournit kelvin° : une façon d’objectiver le débat, logement par logement ou à l’échelle d’un parc, et de prioriser les investissements là où ils auront le plus d’impact sur la locabilité et la fidélisation des locataires.
3.3. Décider : accepter le churn… ou investir
Pour chaque actif, la question devient :
“Coûte-t-il moins cher d’accepter un départ de locataire et une vacance récurrente… ou de traiter le problème à la source par des travaux ciblés ?”
Si le logement est peu différenciant, dans une zone très tendue, le marché peut absorber un DPE moyen… mais jusqu’à quand ?
Si le logement est clairement en dessous des attentes du marché, il devient rationnel d’investir, d’autant plus dans un contexte où les DPE G sont désormais interdits à la location pour les nouveaux baux.
4. Exemple concret : un parc de 200 logements, dont 40 passoires thermiques
Prenons le cas d’un bailleur ou d’un gestionnaire qui pilote 200 logements, avec :
15 logements classés G,
25 logements classés F,
plusieurs locataires qui commencent à exprimer des insatisfactions (confort, facture),
et des préavis qui s’enchaînent dans certains immeubles.
Étape 1 – Analyser les résiliations
En croisant les données internes avec les retours typiques de résiliermonbail.fr (motifs de départ, dates, type de bail), le gestionnaire identifie :
8 résiliations en 12 mois sur des logements F et G,
dont plusieurs avec un motif lié au confort ou au coût global du logement.
Étape 2 – Simuler des scénarios de rénovation avec kelvin°
Le bailleur charge dans kelvin° les caractéristiques de son parc.
La plateforme propose plusieurs plans d’action possibles :
Scénario 1 : traiter uniquement les 15 G (isolation + chauffage) pour les rendre louables et attractifs.
Scénario 2 : traiter 15 G + 10 F à plus fort risque de churn (selon les réclamations et l’historique de vacance).
Scénario 3 : programme pluriannuel pour sortir progressivement du risque DPE F/G, avec phasage CAPEX.
Pour chaque scénario, le bailleur dispose d’une estimation du coût, de l’impact DPE et du potentiel de réduction de vacance.
Étape 3 – Mettre en place un parcours clair côté locataires
En parallèle, le gestionnaire :
formalise un parcours de dialogue avec les locataires en difficulté (information, écoute, projection sur des travaux possibles),
s’appuie sur des solutions comme résiliermonbail.fr lorsque la résiliation est inévitable, pour sécuriser le cadre légal et la relation,
et utilise les cas de départ comme retours terrain structurés, alimentant la priorisation des travaux.
Résultat : plutôt que de subir les départs, le bailleur les transforme :
en apprentissage pour son parc,
et en opportunité de repositionner ses actifs sur un marché qui se recompose autour de la performance énergétique.
5. Comment résiliermonbail.fr et kelvin° peuvent travailler avec les professionnels
5.1. résiliermonbail.fr : une vision fine des départs et des préavis
Pour les professionnels, résiliermonbail.fr n’est pas seulement un service utilisé par les locataires :
La plateforme structure les démarches de résiliation (lettre conforme, recommandé électronique, respect des délais),
et permet de mieux comprendre quand et pourquoi les locataires choisissent de partir.
Dans une logique B2B, cette donnée peut alimenter :
des tableaux de bord de churn locataire,
des analyses par typologie de biens (DPE, localisation, niveau de loyer).
5.2. kelvin° : une boussole pour arbitrer et prioriser les travaux
De son côté, kelvin° permet aux bailleurs, asset managers et administrateurs de biens :
de simuler des scénarios de rénovation énergétique à grande échelle,
de mesurer l’impact sur la décence locative, le DPE et la valeur patrimoniale,
de construire des plans pluriannuels d’investissement plus lisibles.
Conclusion : de la contrainte DPE à un levier stratégique
La montée en puissance des contraintes DPE et la professionnalisation des démarches de résiliation de bail changent la donne :
Les locataires ont des outils simples pour partir proprement lorsqu’ils estiment que le logement n’est plus à la hauteur de leurs attentes.
Les bailleurs et gestionnaires disposent désormais d’outils pour reprendre la main, à la fois :
sur la compréhension des résiliations (résiliermonbail.fr),
et sur la transformation de leur parc (kelvin°).
Plutôt que d’opposer “partir” et “rénover”, il devient possible de :
accompagner correctement les départs quand ils sont inévitables,
investir de façon ciblée dans les logements qui en ont le plus besoin,
et, au passage, sécuriser vos revenus locatifs dans un marché qui ne tolère plus les passoires thermiques.
